Ce site est un espace sécurisé pour tous les salariés de l’entreprise, qu’ils soient syndiqués ou non. Il vous permettra bientôt d’accéder aux démarches en cours et aux informations importantes. Ce n’est pas un site réservé à la CFDT, mais un outil pour chacun d’entre vous.
Une rubrique “Espace sécurisé (accès limité)” sera prochainement mise en place.
Une simple discussion entre collègues peut être utilisée contre vous. Des propos échappés dans un couloir, repris en douce, deviennent des outils d’évaluation, de pression ou de sanction. Et toujours, sous le sceau d’une prétendue confidentialité, imposée à sens unique.
N’acceptez pas cela : c’est une violation de vos droits.
Parce qu’une convocation disciplinaire n’est jamais un moment anodin. C’est souvent un moment de pression, parfois d’intimidation, et toujours un moment où chaque mot peut être retenu contre vous.
Être accompagné, c’est exercer un droit fondamental. C’est se protéger, faire respecter ses droits, et refuser l’isolement. C’est aussi montrer à l’employeur qu’on n’est pas vulnérable ni sans soutien.
Depuis 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) protège toutes les personnes en Europe contre l’usage abusif de leurs données personnelles.
Ce règlement s’applique aussi au travail. Il impose des règles strictes aux entreprises, qui doivent informer les salarié·es, sécuriser les données et respecter leurs droits.
Dans notre entreprise, le terme “confidentiel” est régulièrement utilisé dans des situations sensibles :
attribution de primes, décisions disciplinaires, échanges internes… Mais cette confidentialité, censée protéger les personnes, semble parfois empêcher la transparence, le dialogue et la compréhension des décisions prises. Cette page explore comment la notion de confidentialité est appliquée, et quelles questions elle soulève en matière d’équité et de droit du travail.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont la première cause de maladie professionnelle en France, et les entrepôts logistiques en sont fortement touchés. Gestes répétitifs, port de charges, postures contraignantes, cadences élevées : tous les ingrédients sont réunis pour fragiliser le corps, jour après jour. Quand les objectifs deviennent des quotas, la pression s’ajoute au danger. Sans prévention adaptée, ces douleurs peuvent devenir chroniques et invisibiliser la souffrance au travail. Prévenir les TMS, c’est protéger les salariés, mais aussi éviter l’absentéisme, les accidents, et les contentieux.
Dans un entrepôt logistique, la sécurité n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue. Entre les flux constants de marchandises, la circulation des engins de manutention, les zones de stockage en hauteur et les cadences soutenues, chaque journée expose les salarié·e·s à des risques concrets. Assurer leur sécurité, c’est respecter le Code du travail, mais aussi protéger des vies.
Cette page vise à rappeler les fondamentaux, identifier les dérives, et mettre en lumière les responsabilités de chacun — employeurs, encadrants, et représentant·e·s du personnel.
La santé au travail ne se résume pas à l’absence de maladie ou d’accident : c’est un état de bien-être physique, mental et social, indispensable à la dignité de chaque salarié. Trop souvent reléguée au second plan, la médecine du travail joue pourtant un rôle essentiel dans la prévention, l’accompagnement et la protection des travailleurs. Elle est un pilier de notre système de sécurité, un contrepoids face aux pressions de la rentabilité à tout prix. Comprendre son fonctionnement, ses obligations et ses limites, c’est reprendre le pouvoir sur nos conditions de travail. Car en matière de santé, le silence ou l’ignorance ne doivent jamais faire loi.
Le contrat de travail constitue la base légale du lien entre un salarié et son employeur. Il définit non seulement les droits et les obligations de chacune des parties, mais encadre aussi les conditions d’exécution du travail au quotidien. En France, sa rédaction, son contenu et ses modifications sont strictement encadrés par le Code du travail et les conventions collectives applicables. Comprendre ce document est essentiel pour faire valoir ses droits, éviter les abus, et s’assurer que la relation de travail repose sur des fondements justes et équilibrés.
Le Comité Social et Économique (CSE) est censé défendre les droits des salariés, veiller à leurs conditions de travail et être un relais entre la direction et le personnel. Mais quand il se tait, approuve sans débattre ou reste passif face aux alertes, c’est tout l’équilibre social de l’entreprise qui vacille.
Dans cet article, on revient sur les missions essentielles du CSE, et les risques concrets d’une absence d’action.
C’est un salarié comme les autres, qui connaît le terrain, qui vit les mêmes contraintes que ses collègues. Mais c’est aussi quelqu’un qui est désigné par un syndicat pour porter la voix des salarié·es, pour défendre leurs droits et pour faire respecter la loi dans l’entreprise. Parce que sans représentant syndical, c’est la direction qui décide de tout. Parce que sans contre-pouvoir, les dérives deviennent la norme. Parce qu’un salarié seul, ça se fait facilement broyer.
Certaines entreprises n’agissent pas seules. Elles appartiennent à un ensemble plus vaste : une structure en plusieurs niveaux, avec un site local, une société logistique intermédiaire et une maison-mère qui pilote la stratégie globale. Dans cette organisation, les responsabilités se dispersent, les décisions semblent lointaines, et les salariés peinent à savoir à qui s’adresser. Comprendre ces logiques de groupe, c’est commencer à voir qui tire vraiment les ficelles, et pourquoi les réponses n’arrivent jamais au bon endroit.
Je suis membre du CSE. Et je suis aussi la Représentante de Section Syndicale CFDT, le seul syndicat aujourd’hui présent dans cette entreprise. Ce double engagement, je l’assume. Entièrement. Tranquillement. Fermement. Je ne suis pas là pour faire semblant. Je suis là pour représenter. Pour alerter. Pour protéger. J’ai vu trop de choses passer sous silence. Trop de décisions imposées sans discussion. Trop de risques ignorés. Trop de salariés à bout, à bout de force, à bout de droits. Alors j’ai décidé de ne plus laisser passer. Je ne suis pas dans le camp du bruit. Je suis dans celui des faits. Des preuves. De la rigueur. Chaque échange, chaque document, chaque situation injuste que j’ai traversée ou que d’autres m’ont confiée… je les rassemble ici. Pas pour nuire. Pas pour diviser. Pour faire exister ce qui n’a jamais eu la place d’être entendu. Je suis un contre-pouvoir.
Pas une opposition systématique. Un mur de rappel. Une conscience. Un garde-fou.
Ce site est ma mémoire. Et peut-être demain, la vôtre aussi.
Parce que ce qu’on vit ici ne doit plus rester derrière les murs.
Il y a toujours un mur, dans les entreprises.
Celui qu’on ne voit pas, mais qu’on ressent.
Derrière le mur, il y a ce qu’on cache. Ce qu’on tait.
Des décisions prises sans nous.
Des alertes ignorées.
Des silences imposés.
Mais derrière ce mur, il y a aussi des voix.
Des preuves. Des faits. Des résistances discrètes.
Ce site est né pour ça.
Pour documenter. Pour protéger. Pour transmettre. Derrière le mur…
…la vérité existe.
Ce site est une initiative syndicale, protégée par les textes suivants :
La liberté d’expression, garantie par la Constitution et le Code du travail,
La liberté syndicale, protégée par l’article L.2141-4 du Code du travail,
La loi n° 2022-401 du 21 mars 2022, visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte,
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Aucun nom d’entreprise, ni de personne physique, n’est cité dans les contenus publics.
Les faits évoqués sont d’intérêt syndical, professionnel ou social.
Les documents sensibles sont protégés par mot de passe, afin d’en réserver l’accès aux personnes concernées.Une rubrique “Espace sécurisé (accès limité)” sera prochainement mise en place.
Ce site est protégé par la loi n°2022-401 du 21 mars 2022 (loi Waserman).
Il entre dans le cadre du droit d’alerte, et vise à documenter des faits graves affectant les droits, la santé ou la sécurité des salariés.
Conformément à la loi, aucune mesure de représailles ou tentative d’entrave ne peut être exercée à l’encontre de la personne à l’origine de cette initiative.